Notre lettre 1219 publiée le 10 juin 2025

L’IMPORTANCE PSYCHOLOGIQUE

EN PLEINE CROISSANCE

DE LA LITURGIE TRADITIONNELLE

LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 194ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME




Chers Amis,

Inéluctablement, en France, le monde conciliaire continuant de s’étioler et les courants traditionnels conservant leur bonne santé, ces derniers accroissent leur importance en chiffres absolus, mais plus encore leur importance relative. Et cette année encore, le pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Chrétienté partant de Saint-Sulpice à Paris, le 7 juin, arrivant à Notre-Dame de Chartres, le 9, le rappelle fortement. Le succès de l’an passé avait étonné l’ensemble de l’univers catholique. Il est plus grand encore cette année, puisque la direction du pèlerinage a élevé le nombre des places disponibles à 19.000, et qu’en cinq jours il a été rempli. Lundi, la foule ayant rejoint les jeunes marcheurs et se pressant dans la cathédrale et sur le parvis de Chartres était impressionnante.

Cette vitrine du catholicisme traditionnel français est donc en outre à considérer en rapport avec l’ensemble du catholicisme sur fond d’une France toujours plus sécularisée.

Il se trouve justement que le 2 juin a été lancé publiquement un Observatoire français du catholicisme (OFC), dont la création a été essentiellement soutenue par le mécénat du Fonds du bien commun (Damien Thomas), porté par Pierre-Édouard Stérin. Ce patronage de P.-E Stérin indique, du fait de sa sensibilité personnelle, le positionnement « modéré » des membres de l’OFC, à la charnière des catholiques traditionnels et des catholiques « officiels », ce qui pour le but d’information recherché est tout à fait opérationnel : Samuel Pruvot de Famille Chrétienne, Élisabeth Geffroy de La Nef, Arnaud Bouthéon, responsable en France des Chevaliers de Colomb. La directrice de l’OFC, est Aurélie Pirillo, conseillère municipale de Paris dans le groupe LR, de la mairie du XVIe arrondissement, responsable du Groupe d’études sur les chrétiens d’Orient et les minorités persécutées à l’Assemblée nationale, une excellente communicante. L’appui de Mgr Valentin, évêque de Carcassonne, a été immédiat.

Le premier travail de l’OCF a été la commande d’un sondage Ifop sur les évolutions des croyances et des pratiques religieuses en France (« Identité, pratiques et perception du catholicisme en France »). Les résultats, rendus public le 2 juin et immédiatement répercutés par Le Figaro, La Croix, etc., confirment des tendances connues qu’elles précisent en chiffres. Globalement, ils mesurent un puissant et rapide processus de sécularisation, puisque 59 % des 2000 interrogés disent ne pas croire en Dieu, contre 51% en 2021. 46% se disent catholiques (62 % des 65 ans et plus, 21 % des 18-25 ans). Le repli se note sur la pratique religieuse désormais infime, sur le nombre des baptêmes en baisse (91 % des 65 ans et plus, 42 % des 18-25 ans), sur l’implication moindre des chrétiens dans la vie de l’Église. « On a franchi une marche très significative », commente Jérôme Fourquet, directeur de l’Ifop, avec la disparition des générations âgées, celle des grands-parents, qui constituaient encore un point de contact entre l’Église catholique et le reste de la population.

On peut alors se demander quelle est la signification du nombre record de baptêmes d’adolescents et d’adultes enregistrés à Pâques ces dernières années, passant de 2000 environs au début des années 2000, à près de 10 000 aujourd’hui. Les catholiques conservateurs, qui ont l’enthousiasme facile – ils voient déjà dans le pape Léon un nouveau saint Pie X, avant même qu’il ait fait quoi que ce soit de significatif – parlent de « réveil », de « renaissance » du catholicisme. Il se passe en effet quelque chose de très positif, mais qui est loin de compenser l’effondrement des baptêmes des petits enfants. La lucidité importe pour mesurer l’effort missionnaire à accomplir, et il faut avoir à l’esprit, comme je l’ai déjà remarqué, que pour chaque personne qui rejoint l’Église catholique en France, elles sont 16 qui la quittent. Il reste que « le deuxième enseignement de l’enquête, dit le même Jérôme Fourquet, est que nous sommes passés d’un catholicisme de conformisme social et d’héritage, majoritaire, à un catholicisme qui est minoritaire dans la société française mais qui procède de plus en plus d’une affirmation et d’un choix. »

Or, cette nouvelle attitude d’adhésion très personnelle, qui concerne essentiellement les jeunes, profite largement au catholicisme traditionnel, dans la mesure où ce que recherchent ces nouveaux catholiques est un christianisme clairement identifié, qui délivre un message doctrinal et dogmatique ayant toute la vigueur de l’Évangile, et dont la liturgie exprime puissamment la transcendance miséricordieuse et le sacré emportant le cœur vers la prière. Il est clair, par exemple à Paris, que les églises traditionnelles, Saint-Roch, Saint-Nicolas-du- Chardonnet, Saint-Eugène-Sainte-Cécile, connaissent un nombre particulièrement important de baptêmes d’adolescents et d’adultes. Plus généralement, le phénomène de conversion ou de retour vers la religion dans les jeunes générations y est nettement plus sensible.

D’autant plus lamentable est l’attitude répressive des évêques de France vis-à-vis de l’implantation des lieux de culte traditionnels, de la visibilité des communautés (avec, par exemple, la persécution contre la Fraternité Saint-Pierre), des pèlerinages traditionnels qui vont se multipliant. Tout se passe, depuis 60 ans que s’est installée la réforme liturgique et que s’était constituée contre elle un considérable rejet, comme si les évêques de France n’avaient rien appris et s’avéraient incapables d’être les pasteurs de ces catholiques, qu’ils préfèrent au mieux méconnaître, au pire tenter de faire disparaître. Mais ceux-ci, lentement et continument, ne cessent de croître.

Prions, chers veilleurs parisiens, pour la mission de l’Église, qui passe de manière si évidente par le trésor de la liturgie. Prions dans les chapelets que nous récitons devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi et le vendredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, dans le XIVe, le dimanche à 18h 15, et aussi à Sainte-Clotilde, dans le VIIe, le lundi à 12h 45.


Echos de Veille : Une dame au visage familier s’arrête devant nous « je trouve extraordinaire votre persévérance ». « En effet nous sommes ici depuis 190 semaines ». « Je le sais bien je vous vois régulièrement venir boire un petit café chez moi ! » Et nous de nous souvenir que c’est bien la serveuse d’un café voisin... « Et puis ne lâchez rien ! » nous dit-elle en partant.

En union de prière et d’amitié.

Christian Marquant


THE GROWING PSYCHOLOGICAL IMPORTANCE OF TRADITIONAL LITURGY

194th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS

FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS

IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS




In France, as the conciliar world continues to wither while traditional movements remain in good health, it is inevitable that the latter are increasing in absolute numbers, but even more so in relative importance. And this year, once again, the Pentecost pilgrimage of Notre-Dame de Chrétienté, departing from Saint-Sulpice in Paris on June 7 and arriving at Notre-Dame de Chartres on the 9th, is a powerful reminder of this. Last year's success astonished the entire Catholic world. This year it is even greater, as the pilgrimage organizers increased the number of places available to 19,000, and five days sufficed for them to be filled. On Monday, the crowd that joined the young walkers and thronged Chartres cathedral and the square in front of it was simply breathtaking.

Therefore, this example of traditional French Catholicism must also be considered in relation to Catholicism as a whole, in the context of an increasingly secularized France. On June 2, the French Observatory of Catholicism (OFC) was publicly inaugurated. Its creation was financed primarily through the sponsorship of the Common Good Fund (Damien Thomas), directed by Pierre-Édouard Stérin. This sponsorship by Pierre-Édouard Stérin, considering his personal sensitivity, indicates the "moderate" stance of the OFC members, on the border between traditional Catholics and "official" Catholics, categories which, for information purposes, may be taken into account: Samuel Pruvot of Famille Chrétienne; Élisabeth Geffroy of La Nef; and Arnaud Bouthéon, president of the Knights of Columbus in France. The director of the OFC is Aurélie Pirillo, a Paris city councilor in the LR group, 16th arrondissement, but she is also the head of the Study Group on Eastern Christians and Persecuted Minorities in the National Assembly, and an excellent communicator. The support of Monsignor Valentin, Bishop of Carcassonne, was immediate.

The OCF's first project was to commission an Ifop survey on changes in religious beliefs and practices in France ("Identity, Practices, and Perception of Catholicism in France"). The results, announced on June 2 and immediately published by Le Figaro, La Croix, and others, confirm the already known trends, which are reflected here in figures. Overall, they indicate a powerful and rapid process of secularization: 59% of the 2,000 respondents say they do not believe in God, compared to 51% in 2021. Forty-six percent identify as Catholic (62% of those over 65 and 21% of those between 18 and 25). This decline is evident in the now minimal level of religious practice, the decreasing number of baptisms (91% of those over 65 and 42% of those between 18 and 25), and the diminishing participation of Christians in the life of the Church. "We have taken a very significant step forward," comments Jérôme Fourquet, director of Ifop, with the disappearance of the previous generation, that of grandparents, who still constituted a point of contact between the Catholic Church and the rest of the population.

One might then ask what the record number of baptisms of adolescents and adults recorded at Easter in recent years means, rising from around 2,000 in the early 2000s to almost 10,000 today. Conservative Catholics, who are prone to easy enthusiasm —they already see Pope Leo as a new Saint Pius X, even before he has done anything significant—speak of a "renaissance," a "rebirth" of Catholicism. It is true that something very positive is happening, but it is far from compensating for the decline in baptisms of young children. Clarity is important in measuring the missionary effort that still needs to be made, and we must bear in mind, as I have already pointed out, that for every person who joins the Catholic Church in France, 16 leave. However, "the second lesson of this survey," stated Jérôme Fourquet himself, "is that in French society we have moved from a Catholicism of social conformity and inheritance, then a majority, to a minority Catholicism, but one that increasingly arises from an affirmation and a choice."

However, this new attitude of deeply personal adherence, which primarily affects young people, greatly benefits traditional Catholicism, to the extent that what these new Catholics seek is a clearly identified Christianity that conveys a doctrinal and dogmatic message with all the vigor of the Gospel, with a liturgy which powerfully expresses merciful transcendence and the sacred, inviting the heart to prayer. Thus, in Paris, for example, it is clear that the traditional churches of Saint-Roch, Saint-Nicolas-du-Chardonnet, and Saint-Eugène-Sainte-Cécile are experiencing a particularly high number of adolescent and adult baptisms.

More generally, the phenomenon of conversion or return to religion among the younger generations is clearly more noticeable.

Bearing in mind these facts, the repressive attitude of the French bishops toward the establishment of traditional places of worship, the visibility of communities (with, for example, the persecution of the Fraternity of St. Peter), and the growing number of traditional pilgrimages appears as being even more regrettable. All this opposition has been happening over the past 60 years since the liturgical reform was implemented while generating considerable opposition against it, as if the French bishops had learned nothing and had shown themselves incapable of shepherding these Catholics, whom they prefer, at best, to ignore, and, at worst, to try to eradicate. But those numbers, slowly but steadily, continue to grow.

Let us pray, dear Parisian sentinels, for the mission of the Church, which so clearly involves the treasure of the liturgy. That is why we pray our rosaries in front of the archdiocesan offices, at 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday through Friday, from 1:00 to 1:30 p.m.; at Saint-Georges de La Villette, at 114 avenue Simon Bolivar, on Wednesdays and Fridays at 5:00 p.m.; in front of Notre-Dame du Travail, at 59 rue Vercingétorix, on Sundays at 6:15 p.m.; and also at Sainte-Clotilde, on Mondays at 12:45 p.m.

Echoes of the Vigils: A lady with a familiar face stops in front of us: "I find your perseverance extraordinary." "It’s true that we've been here for 190 weeks." "I know, I often see you come to my place for a coffee!" We then remembered that she was the waitress at a nearby café... "And don't give up!" she tells us as she leaves.



LA CRESCENTE IMPORTANZA PSICOLOGICA DELLA LITURGIA TRADIZIONALE

194ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA

PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE

DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI




In Francia, davanti a un mondo conciliare che continua ad appassire mentre i movimenti tradizionali rimangono in buona salute, è inevitabile che questi ultimi aumentino in numero assoluto, ma ancor di più in importanza relativa. E quest'anno, ancora una volta, il pellegrinaggio di Pentecoste Notre-Dame de Chrétienté, con partenza da Saint-Sulpice a Parigi il 7 giugno e arrivo a Notre-Dame de Chartres il 9, ne è un potente esempio. Il successo dello scorso anno ha stupito l'intero mondo cattolico. Quest'anno è ancora maggiore, poiché gli organizzatori del pellegrinaggio hanno aumentato il numero di posti disponibili a 19.000 e in soli cinque giorni si sono riempiti. Lunedì, la folla che si è unita ai giovani marciatori e ha affollato la cattedrale di Chartres e la piazza antistante è stata mozzafiato.

Pertanto, questo esempio di cattolicesimo tradizionale francese deve essere considerato anche in relazione al cattolicesimo nel suo complesso, nel contesto di una Francia sempre più secolarizzata. Il 2 giugno è stato inaugurato pubblicamente l'Osservatorio Francese del Cattolicesimo (OFC). La sua creazione è stata finanziata principalmente dal Fondo del Bene Comune (Damien Thomas), diretto da Pierre-Édouard Stérin. Questo patrocinio da parte di Pierre-Édouard Stérin, considerando la sua sensibilità personale, indica la posizione "moderata" dei membri dell'OFC, nella frontiera tra cattolici tradizionali e cattolici "ufficiali", categorie che, ai fini di informazione, rimangono pienamente operative: Samuel Pruvot della Famille Chrétienne; Élisabeth Geffroy della Nef; e Arnaud Bouthéon, presidente dei Cavalieri di Colombo in Francia. La direttrice dell'OFC è Aurélie Pirillo, consigliere comunale di Parigi nel gruppo LR, per il XVI arrondissement, responsabile del Gruppo di Studio sui Cristiani Orientali e le Minoranze Perseguitate presso l'Assemblea Nazionale, nonché eccellente comunicatrice. Il sostegno di Monsignor Valentin, Vescovo di Carcassonne, è stato immediato.

Il primo progetto dell'OCF è stato commissionare un'indagine Ifop sui cambiamenti nelle credenze e nelle pratiche religiose in Francia ("Identità, pratiche e percezione del cattolicesimo in Francia"). I risultati, annunciati il 2 giugno e immediatamente pubblicati da Le Figaro, La Croix e altri, confermano le tendenze già note, che qui si esprimono in numeri. Nel complesso, misurano un potente e rapido processo di secolarizzazione: il 59% dei 2.000 intervistati afferma di non credere in Dio, rispetto al 51% del 2021. Il 46% si identifica come cattolico (il 62% degli over 65 e il 21% di quelli tra i 18 e i 25 anni). Questo declino è evidente nel livello ormai minimo di pratica religiosa, nel calo del numero di battesimi (il 91% degli over 65 e il 42% di quelli tra i 18 e i 25 anni) e nella minore partecipazione dei cristiani alla vita della Chiesa. "Abbiamo compiuto un passo avanti molto significativo", commenta Jérôme Fourquet, direttore dell'Ifop, con la scomparsa della generazione precedente, quella dei nonni, che costituiva ancora un punto di contatto tra la Chiesa cattolica e il resto della popolazione.

Ci si potrebbe allora chiedere cosa significhi il numero record di battesimi di adolescenti e adulti registrati a Pasqua negli ultimi anni, passati da circa 2.000 nei primi anni 2000 a quasi 10.000 oggi. I cattolici conservatori, che si entusiasmano facilmente – vedono già Papa Leone come un nuovo San Pio X, ancor prima che abbia fatto qualcosa di significativo – parlano di "ripresa", di "rinascita" del cattolicesimo. È vero che sta accadendo qualcosa di molto positivo, ma è ben lungi dal compensare il calo dei battesimi dei bambini piccoli. La chiarezza è importante nel momento di misurare lo sforzo missionario che deve ancora essere compiuto, e dobbiamo tenere presente, come ho già sottolineato, che per ogni persona che entra nella Chiesa cattolica in Francia, 16 ne escono. Tuttavia, "la seconda lezione dell'indagine", afferma lo stesso Jérôme Fourquet, "è che siamo passati da un cattolicesimo di conformismo sociale e di eredità, maggioritario, a un cattolicesimo minoritario nella società francese, ma che nasce sempre più da un'affermazione e da una scelta".

Tuttavia, questo nuovo atteggiamento di adesione profondamente personale, che riguarda principalmente i giovani, favorisce notevolmente il cattolicesimo tradizionale, al punto che ciò che questi nuovi cattolici cercano è un cristianesimo chiaramente identificato, che trasmetta un messaggio dottrinale e dogmatico con tutto il vigore del Vangelo e la cui liturgia esprima con forza la trascendenza misericordiosa e il sacro, invitando il cuore alla preghiera. Così, a Parigi, ad esempio, è chiaro che le chiese tradizionali di Saint-Roch, Saint-Nicolas-du-Chardonnet e Saint-Eugène-Sainte-Cécile stanno registrando un numero particolarmente elevato di battesimi di adolescenti e adulti.

Più in generale, il fenomeno della conversione o del ritorno alla religione tra le giovani generazioni è chiaramente più evidente.

Pertanto, l'atteggiamento repressivo dei vescovi francesi nei confronti dell'istituzione di luoghi di culto tradizionali, della visibilità delle comunità (con, ad esempio, la persecuzione della Fraternità di San Pietro) e del crescente numero di pellegrinaggi tradizionali è ancora più deplorevole. Un atteggiamento verificatosi lungo gli ultimi 60 anni da quando mentre si stabiliva la riforma liturgica essa generava nel contempo e sin dall’inizio una notevole opposizione, come se i vescovi francesi non avessero imparato nulla e si fossero dimostrati incapaci di agire da pastori nei confronti di questi cattolici, che preferiscono, nella migliore delle ipotesi, ignorare e, nella peggiore, cercare di sradicare. Ma quei numeri, lentamente ma costantemente, continuano a crescere.

Preghiamo, care sentinelle parigine, per la missione della Chiesa, che coinvolge così chiaramente il tesoro della liturgia. Recitiamo dunque a tale intenzione i nostri rosari davanti agli uffici dell'arcidiocesi, al 10 di rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30; a Saint-Georges de La Villette, al 114 di avenue Simon Bolivar, il mercoledì e il venerdì alle 17:00; davanti a Notre-Dame du Travail, al 59 di rue Vercingétorix, la domenica alle 18:15; e anche a Sainte-Clotilde, il lunedì alle 12:45.

Echi delle Veglie: Una signora dal volto familiare si ferma davanti a noi: "Trovo la vostra perseveranza straordinaria." "In effetti, siamo qui da 190 settimane." "Lo so, vi vedo spesso venire da me per un caffè!" E ci siamo ricordati allora che era la cameriera in un bar lì vicino... "E non arrendetevi!" ci dice mentre se ne va.


LA CRECIENTE IMPORTANCIA PSICOLÓGICA DE LA LITURGIA TRADICIONAL

SEMANA 194: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES

EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL

DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS




En Francia, a medida que el mundo conciliar se sigue marchitando mientras los movimientos tradicionales se conservan de buena salud, es ineluctable que estos últimos estén aumentando su importancia no sólo en cifras absolutas, sino también en su importancia relativa. Y este año, nuevamente, la peregrinación de Pentecostés de Notre-Dame de Chrétienté, que parte de Saint-Sulpice en París el 7 de junio y llega a Notre-Dame de Chartres el 9, es un poderoso recordatorio de ello. El éxito del año pasado asombró a todo el mundo católico. Este año es aún mayor, ya que los organizadores de la peregrinación aumentaron el cupo de plazas disponibles a 19.000, y en cinco días, se llenó. El lunes, la multitud que se unió a los jóvenes caminantes y abarrotó la catedral y la plaza frente a Chartres fue impresionante.

Esta muestra del catolicismo tradicional francés debe considerarse también en relación con el catolicismo en su conjunto, en el contexto de una Francia cada vez más secularizada. El 2 de junio se inauguró públicamente el Observatorio Francés del Catolicismo (OFC), cuya creación se financió principalmente con el patrocinio del Fondo del Bien Común (Damien Thomas), dirigido por Pierre-Édouard Stérin. Este patrocinio de Pierre-Édouard Stérin indica, debido a su sensibilidad personal, la postura «moderada» de los miembros del OFC, en el eje entre católicos tradicionales y católicos «oficiales», que, a efectos informativos, es plenamente operativa: Samuel Pruvot, de Famille Chrétienne, Élisabeth Geffroy, de La Nef y Arnaud Bouthéon, presidente de los Caballeros de Colón en Francia. La directora del OFC es Aurélie Pirillo, concejala municipal de París en el grupo LR, de la alcaldía del distrito XVI, jefa del Grupo de Estudio sobre Cristianos Orientales y Minorías Perseguidas en la Asamblea Nacional y una excelente comunicadora. El apoyo de Monseñor Valentin, Obispo de Carcassonne, fue inmediato.

El primer proyecto de la OCF fue encargar una encuesta al instituto Ifop (Instituto francés de opinión pública) sobre los cambios en las creencias y prácticas religiosas en Francia («Identidad, Prácticas y Percepción del Catolicismo en Francia»). Los resultados, anunciados el 2 de junio y publicados inmediatamente por Le Figaro, La Croix y otros medios, confirman las tendencias ya conocidas, y que aquí se concretan en cifras. En general, miden un proceso de secularización potente y rápido: el 59% de los 2.000 encuestados afirma no creer en Dios, en comparación con el 51% en 2021. El 46% se identifica como católico (el 62% de los mayores de 65 años y el 21% de los de entre 18 y 25 años). Este declive es evidente en el nivel, ahora mínimo, de práctica religiosa, la disminución del número de bautizados (el 91% de los mayores de 65 años y el 42% de los de entre 18 y 25 años) y la menor participación de los cristianos en la vida de la Iglesia. «Hemos dado un paso adelante muy significativo», comenta Jérôme Fourquet, director del Ifop, con la desaparición de la generación anterior, la de los abuelos, que aún constituían un punto de contacto entre la Iglesia católica y el resto de la población.

Cabe preguntarse entonces qué significa la cifra récord de bautismos de adolescentes y adultos registrada en Pascua en los últimos años, que ha pasado de unos 2.000 a principios de la década de 2000 a casi 10.000 en la actualidad. Los católicos conservadores, que se entusiasman fácilmente —ya ven al Papa León como un nuevo San Pío X, incluso antes de que haya hecho nada significativo—, hablan de un «renacimiento», un «renacimiento» del catolicismo. Es cierto que está ocurriendo algo muy positivo, pero dista mucho de compensar el descenso en los bautismos de niños pequeños. La lucidez es importante para medir el esfuerzo misionero que que aún queda por realizar, y debemos tener en cuenta, como ya he señalado, que por cada persona que se une a la Iglesia católica en Francia, 16 la abandonan. Sin embargo, «la segunda lección de la encuesta», afirma el mismo Jérôme Fourquet, «es que hemos pasado de un catolicismo de conformidad social y hereditario, mayoritario, a un catolicismo minoritario en la sociedad francesa, pero que surge cada vez más de una afirmación y de una elección».

Sin embargo, esta nueva actitud de adhesión profundamente personal, principalmente entre los jóvenes, beneficia en gran medida al catolicismo tradicional, en la medida en que lo que estos nuevos católicos buscan es un cristianismo claramente identificado que transmita un mensaje doctrinal y dogmático con todo el vigor del Evangelio, y cuya liturgia exprese con fuerza la trascendencia misericordiosa y lo sagrado, invitando al corazón a la oración. Así, en París, por ejemplo, es manifiesto que en las iglesias tradicionales de Saint-Roch, Saint-Nicolas-du-Chardonnet y Saint-Eugène-Sainte-Cécile hay un número particularmente elevado de bautismos de adolescentes y adultos.

En términos más generales, el fenómeno de la conversión o del retorno a la religión entre las generaciones más jóvenes es notable.

Así que resulta aún más lamentable la actitud represiva de los obispos franceses hacia el establecimiento de lugares de culto tradicionales, la visibilidad de las comunidades (por ejemplo, la persecución de la Fraternidad de San Pedro) y el creciente número de peregrinaciones tradicionales. Todo esto ha venido ocurriendo en los últimos 60 años, desde que se instaló la reforma litúrgica que generó contra ella una considerable oposición, como si los obispos franceses no hubieran aprendido nada y se hubieran mostrado incapaces de ser los pastores de estos católicos, a quienes prefieren ignorar en el mejor de los casos, y, en el peor, intentar erradicar. Pero estas cifras, lenta pero constantemente, siguen creciendo.

Oremos, queridos centinelas parisinos, por la misión de la Iglesia, que tan claramente implica el tesoro de la liturgia. Rezamos por eso nuestros rosarios frente a las oficinas del arzobispado, en la rue du Cloître-Notre-Dame, 10, de lunes a viernes, de 13:00 a 13:30; en Saint-Georges de La Villette, en la avenida Simón Bolívar, 114, los miércoles y viernes a las 17:00; frente a Notre-Dame du Travail, en la rue Vercingétorix, 59, los domingos a las 18:15; y también en Sainte-Clotilde, los lunes a las 12:45.

Ecos de las Vigilias: Una señora de rostro familiar se detiene frente a nosotros: «Me parece extraordinaria vuestra perseverancia». «De hecho, llevamos aquí 190 semanas». «¡Ya lo sé, les veo desde donde suelo venir a tomar un café!» Y recordamos que era la camarera de un café cercano... «¡Y no se rindan!», nos dice al irnos.


DIE WACHSENDE PSYCHOLOGISCHE BEDEUTUNG DER TRADITIONELLEN LITURGIE

194. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE

FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE

VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT




In Frankreich, wo die konziliare Welt weiter schrumpft, während die traditionellen Bewegungen weiterhin stark sind, ist es unvermeidlich, dass letztere zahlenmäßig, aber noch stärker an relativer Bedeutung zunehmen. Auch dieses Jahr ist die Pfingstwallfahrt von Notre-Dame de Chrétienté, die am 7. Juni von Saint-Sulpice in Paris startete und am 9. Juni Notre-Dame de Chartres erreichte, ein eindringliches Beispiel dafür. Der Erfolg des letzten Jahres überraschte die gesamte katholische Welt. Dieses Jahr ist er sogar noch größer, da die Organisatoren der Wallfahrt die Anzahl der verfügbaren Plätze auf 19.000 erhöhten, und innerhalb von fünf Tagen waren sie voll. Am Montag war die Menschenmenge, die sich den jungen Pilgern anschloss und die Kathedrale und den Platz vor Chartres bevölkerte, atemberaubend.

Daher muss dieses Beispiel des traditionellen französischen Katholizismus auch im Kontext des Katholizismus als Ganzes betrachtet werden, im Kontext eines zunehmend säkularisierten Frankreichs. Am 2. Juni wurde das Französische Observatorium des Katholizismus (OFC) öffentlich eröffnet. Seine Gründung wurde hauptsächlich durch die Schirmherrschaft des Fonds Gemeinwohl (Damien Thomas) finanziert, der von Pierre-Édouard Stérin geleitet wirdDiese Schirmherrschaft von Pierre-Édouard Stérin, unter Berücksichtigung seiner persönlichen Sensibilität, weist auf die „gemäßigte“ Haltung der Mitglieder des OFC hin, die sich an der Grenze zwischen traditionellen Katholiken und „offiziellen“ Katholiken befinden, Kategorien, die zu Informationszwecken durchaus relevant sind: Samuel Pruvot von der Famille Chrétienne, Élisabeth Geffroy von La Nef und Arnaud Bouthéon, Präsident der Kolumbusritter in Frankreich, aktiv. Direktorin des OFC ist Aurélie Pirillo, Pariser Stadträtin der LR-Fraktion, von des 16. Arrondissements, Leiterin der Studiengruppe für Ostchristen und verfolgte Minderheiten in der Nationalversammlung und eine hervorragende Kommunikatorin. Die Unterstützung von Monsignore Valentin, Bischof von Carcassonne, erfolgte umgehend.

Das erste Projekt der OCF bestand darin, eine Ifop-Umfrage über Veränderungen religiöser Überzeugungen und Praktiken in Frankreich („Identität, Praktiken und Wahrnehmung des Katholizismus in Frankreich“) in Auftrag zu geben. Die am 2. Juni bekannt gegebenen und umgehend von Le Figaro, La Croix und anderen veröffentlichten Ergebnisse bestätigen die bereits bekannten Trends, die sich hier in Zahlen widerspiegeln. Insgesamt messen sie einen starken und schnellen Säkularisierungsprozess: 59 % der 2.000 Befragten geben an, nicht an Gott zu glauben, verglichen mit 51 % im Jahr 2021. 46 % bezeichnen sich als katholisch (62 % der über 65-Jährigen und 21 % der 18- bis 25-Jährigen). Dieser Rückgang zeigt sich in der mittlerweile minimalen Religionsausübung, dem Rückgang der Taufen (91 % der über 65-Jährigen und 42 % der 18- bis 25-Jährigen) und der verringerten Teilnahme von Christen am kirchlichen Leben. „Wir haben einen sehr bedeutenden Schritt nach vorne gemacht“, kommentiert Jérôme Fourquet, Direktor des Ifop, das Verschwinden der vorherigen Generation, der Großeltern, die noch immer eine Schnittstelle zwischen der katholischen Kirche und der übrigen Bevölkerung bildeten.

Man könnte sich daher fragen, was die Rekordzahl der Taufen von Jugendlichen und Erwachsenen zu Ostern in den letzten Jahren bedeutet – von rund 2.000 Anfang der 2000er Jahre auf heute fast 10.000. Konservative Katholiken, die sich leicht begeistern lassen – sie sehen Papst Leo bereits als neuen Heiligen Pius X., noch bevor er etwas Bedeutendes getan hat – sprechen von einer „Renaissance“, einer „Wiedergeburt“ des Katholizismus. Es stimmt, dass etwas sehr Positives geschieht, aber es kann den Rückgang der Taufen von Kleinkindern bei weitem nicht kompensieren. Klarheit ist wichtig, um die noch zu leistenden Missionsanstrengungen einzuschätzen. Wie bereits erwähnt, müssen wir bedenken, dass in Frankreich auf jeden Neuzugang 16 Neuaustritte der katholischen Kirche kommen. „Die zweite Lehre aus der Umfrage“, so Jérôme Fourquet selbst, „besteht darin, dass wir uns von einem Katholizismus sozialer Konformität und Überlieferung, einer Mehrheitsmeinung, zu einem Katholizismus der Minderheit in der französischen Gesellschaft entwickelt haben, der jedoch zunehmend aus einer Bejahung und einer Entscheidung erwächst.

Diese neue Haltung tief persönlicher Zugehörigkeit, die vor allem junge Menschen betrifft, kommt dem traditionellen Katholizismus jedoch in hohem Maße zugute, da diese neuen Katholiken ein klar definiertes Christentum suchen, das eine doktrinäre und dogmatische Botschaft mit der ganzen Kraft des Evangeliums vermittelt und dessen Liturgie die barmherzige Transzendenz und das Heilige kraftvoll zum Ausdruck bringt und das Herz zum Gebet einlädt. So lässt sich beispielsweise in Paris feststellen, dass die traditionellen Kirchen Saint-Roch, Saint-Nicolas-du-Chardonnet und Saint-Eugène-Sainte-Cécile besonders viele Taufen von Jugendlichen und Erwachsenen verzeichnen.

Generell ist das Phänomen der Konversion oder Rückkehr zum Glauben unter den jüngeren Generationen deutlich ausgeprägter.

Umso bedauerlicher ist daher die repressive Haltung der französischen Bischöfe gegenüber der Errichtung traditioneller Gotteshäuser, der Sichtbarkeit von Gemeinschaften (wie etwa der Verfolgung der Petrusbruderschaft) und der wachsenden Zahl traditioneller Wallfahrten. Dieser Widerstand ist seit der Einführung der Liturgiereform vor 60 Jahren spürbar und rief gleichzeitig erheblichen Widerstand hervor, als hätten die französischen Bischöfe nichts gelernt und sich als unfähig erwiesen, die Hirten dieser Katholiken zu sein, die sie bestenfalls ignorieren und schlimmstenfalls ausrotten wollen. Doch ihre Zahl wächst weiter, langsam, aber stetig.

Beten wir, liebe Pariser Wächter, für die Mission der Kirche, die so deutlich den Schatz der Liturgie einschließt. Wir beten unsere Rosenkränze daher montags bis freitags von 13:00 bis 13:30 Uhr vor dem erzbischöflichen Büro in der Rue du Cloître-Notre-Dame 10; mittwochs und freitags um 17:00 Uhr vor Saint-Georges de La Villette in der Avenue Simon Bolivar 114; sonntags um 18:15 Uhr vor Notre-Dame du Travail in der Rue Vercingétorix 59; und montags um 12:45 Uhr vor Sainte-Clotilde.

Echos der Mahnwachen: Eine Frau mit vertrautem Gesicht bleibt vor uns stehen: „Ich finde Ihre Beharrlichkeit außergewöhnlich.“ „Wir sind tatsächlich seit 190 Wochen hier.“ „Ich weiß, ich sehe sie oft auf einen Kaffee zu mir kommen!“ Und wir erinnern uns, dass sie Kellnerin in einem Café in der Nähe war … „Und geben Sie nicht auf!“, sagt sie uns, als sie geht.


A CRESCENTE IMPORTÂNCIA PSICOLÓGICA DA LITURGIA TRADICIONAL

194ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES

PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL

DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS




Em França, à medida que o mundo conciliar continua a definhar enquanto os movimentos tradicionais se mantêm saudáveis, é inevitável que estes últimos aumentem em números absolutos, mas ainda mais em importância relativa. E este ano, a lembrá-lo poderosamente, temos mais uma vez a peregrinação de Pentecostes de Notre-Dame de Chrétienté, com partida de Saint-Sulpice, em Paris, no dia 7 de Junho, e chegada a Notre-Dame de Chartres no dia 9. O sucesso do ano passado foi causa de espanto para todo o mundo católico. Este ano, é ainda maior, uma vez que os organizadores da peregrinação aumentaram o número de lugares disponíveis para 19.000 e, em cinco dias, já estavam preenchidos. Na segunda-feira, a multidão que se juntou aos jovens caminhantes enchendo a catedral de Chartres e a praça em frente era de cortar a respiração.

Ora, este exemplo do catolicismo tradicional francês também deve ser considerado em relação ao catolicismo como um todo, no contexto de uma França cada vez mais secularizada. A 2 de Junho, foi inaugurado publicamente o Observatório Francês do Catolicismo (OFC). A sua criação foi financiada principalmente pelo Fundo do Bem Comum (Damien Thomas), dirigido por Pierre-Édouard Stérin. Este patrocínio de Pierre-Édouard Stérin, considerando a sua sensibilidade pessoal, indicia a postura "moderada" dos membros do OFC, na charneira entre católicos tradicionais e católicos "oficiais", categorias que se podem perfeitamente guardar para fins noticiosos: Samuel Pruvot, da Família Cristã; Élisabeth Geffroy, de La Nef; e Arnaud Bouthéon, presidente dos Cavaleiros de Colombo em França. A directora do OFC é Aurélie Pirillo, vereadora de Paris pelo grupo LR, do 16º arrondissement, chefe do Grupo de Estudos sobre Cristãos Orientais e Minorias Perseguidas na Assembleia Nacional e excelente comunicadora. O apoio de Mons. Valentin, Bispo de Carcassonne, foi imediato.

O primeiro projecto do OCF foi encomendar um inquérito ao Ifop sobre as mudanças nas crenças e práticas religiosas em França ("Identidade, Práticas e Percepção do Catolicismo em França"). Os resultados, anunciados a 2 de Junho e imediatamente publicados pelo Le Figaro, La Croix e outros, confirmam as tendências já conhecidas, que aqui se traduzem em números. No geral, medem um processo poderoso e rápido de secularização: 59% dos 2.000 inquiridos afirmam não acreditar em Deus, em comparação com 51% em 2021. 46% identificam-se como católicos (62% dos maiores de 65 anos e 21% dos que têm entre 18 e 25 anos). Este declínio é evidente no nível agora mínimo de prática religiosa, na queda do número de baptismos (91% dos maiores de 65 anos e 42% dos que têm entre 18 e 25 anos) e na diminuição da participação dos cristãos na vida da Igreja. "Demos um passo muito significativo", comenta Jérôme Fourquet, director do Ifop, com o desaparecimento da geração anterior, a dos avós, que constituíam ainda um ponto de contacto entre a Igreja Católica e a restante população.

Poder-se-á então perguntar qual o significado a dar ao número recorde de baptismos de adolescentes e adultos registados na Páscoa nos últimos anos, passando de cerca de 2.000 no início dos anos 2000 para quase 10.000 actualmente. Os católicos conservadores, que se entusiasmam facilmente – já vêem o Papa Leão como um novo São Pio X, mesmo antes de ele ter feito algo de significativo – falam de uma "retoma", de um "renascimento" do catolicismo. É certo que algo de muito positivo está a acontecer, mas está longe de compensar o declínio dos batismos de crianças pequenas. A clareza é importante no momento de medir o esforço missionário que ainda é necessário fazer, e devemos ter em mente, como tenho referido, que por cada pessoa que se junta à Igreja Católica em França, são 16 as que saem. No entanto, "a segunda lição da sondagem", afirma o próprio Jérôme Fourquet, "é que passámos de um catolicismo de conformismo social e de herança, maioritário, para um catolicismo minoritário na sociedade francesa, mas que cada vez mais emerge de uma afirmação e de uma escolha".

No entanto, esta nova atitude de adesão profundamente pessoal, que afecta sobretudo os jovens, vem beneficiar grandemente o catolicismo tradicional, na medida em que o que estes novos católicos procuram é um cristianismo claramente identificado, que transmita uma mensagem doutrinal e dogmática com todo o vigor do Evangelho, e cuja liturgia exprima poderosamente a transcendência misericordiosa e o sagrado, convidando o coração à oração. Assim, em Paris, por exemplo, é evidente que as igrejas tradicionais de Saint-Roch, Saint-Nicolas-du-Chardonnet e Saint-Eugène-Sainte-Cécile estão a registar um número particularmente elevado de baptismos de adolescentes e adultos. De um modo mais geral, o fenómeno da conversão ou do retorno à religião entre as gerações mais jovens é claramente mais notório.

Assim, mostra-se ainda mais lamentável a atitude repressiva dos bispos franceses em relação à criação de locais de culto tradicionais, à visibilidade das comunidades (por exemplo, com a perseguição à Fraternidade de São Pedro) e ao crescente número de peregrinações tradicionais. Atitude esta que se vem dando ao longo dos últimos 60 anos, desde que a reforma litúrgica se estabeleceu ao mesmo tempo que gerava contra ela, e desde o início, uma considerável oposição, como se os bispos franceses não tivessem aprendido nada e se tivessem mostrado incapazes de ser pastores para estes católicos, que, na melhor das hipóteses, preferem ignorar e, na pior, optam por tentar erradicá-los. Mas aqueles números, lenta mas constantemente, continuam a crescer.

Rezemos, caros sentinelas parisienses, pela missão da Igreja, que tão claramente envolve o tesouro da liturgia. É por isso que rezamos os nossos terços em frente à sede da arquidiocese, na rue du Cloître-Notre-Dame, nº 10, de segunda a sexta-feira, das 13h00 às 13h30; em Saint-Georges de La Villette, na avenue Simon Bolivar, nº 114, às quartas e sextas-feiras, às 17h00; diante de Notre-Dame du Travail, na rue Vercingétorix, nº 59, aos domingos, às 18h15; e também em Sainte-Clotilde, às segundas-feiras, às 12h45.

Ecos das Vigílias: uma senhora com um rosto familiar pára diante de nós: "Acho a vossa perseverança extraordinária." "É um facto que estamos aqui há 190 semanas". "Eu sei, vejo-os muitas vezes a vir tomar um café lá onde estou!" E lembrámo-nos então que era a empregada dum café ali perto... "E não desistam!", diz-nos ao afastar-se de nós.


A la une

S'abonner à notre lettre hebdomadaire

Si vous désirez recevoir régulièrement et gratuitement la lettre de Paix Liturgique, inscrivez-vous.
S'ABONNER

Paix Liturgique
dans le monde

Parce que la réconciliation liturgique est un enjeu pour toute l'Église universelle, nous publions tous les mois des lettres dans les principales langues du monde catholique. Découvrez et faites connaître nos éditions étrangères.

Télécharger notre application

Soutenir Paix Liturgique