Notre lettre 1101 publiée le 17 septembre 2024

LE BILAN

DE MGR WINTZER

À POITIERS

"PERSONNE NE REGRETTERA

SA GRANDEUR"

Nommé le 6 août dernier archevêque de Sens – un diocèse deux fois plus petit que Poitiers et sans la mission de France, que l'archevêque sortant, Mgr Giraud, rentré chez lui sur le siège de Viviers, garde sous sa coupe, Mgr Wintzer, en poste à Poitiers depuis 2012 – et même depuis 2007 comme auxiliaire – s'est fendu à l'intention de ses ex-diocésains d'une bien peu commune lettre aigrelette le jour même.

Mgr Wintzer écrit en égrenant les tournures à la première personne du singulier son isolement et son désamour du diocèse : « il vous est bon que je m'en aille […] je suis un fruit qui avait quelque jus, celui-ci est sans doute épuisé […] je porte une souffrance qui a le poids d'un échec personnel, le peu de vocations qui sont nées ». A ses nouveaux fidèles de Sens et d'Auxerre il enfonce le clou mi-août : « à Poitiers depuis plus de 17 ans, imaginez ce que j'ai pu accumuler et dont je dois me libérer. Oui, très heureux déménagement ! ».

Un peu plus loin, il se félicite même de ne plus devoir être enterré à la cathédrale de Poitiers : « désormais je ne serai pas de passage, jusqu'à même être accueilli comme le veut la tradition, au-delà de ma mort dans le tombeau des évêques. De ce fait, je libère la place qui m'attendait à la cathédrale de Poitiers ».

Né à Rouen le 18 décembre 1959, il y a été ordonné en 1987 par Mgr Duval, a été nommé auxiliaire de Poitiers le 2 avril 2007, a été ordonné le 19 mai par Mgr Descubes, alors évêque de Rouen, Mgr Duval devenu émérite de Rouen et Mgr Rouet alors évêque de Poitiers. Après avoir étudié chez les lassaliens à Rouen, au séminaire de Paray et à Saint-Sulpice d'Issy, il a fait une maîtrise de théologie dogmatique, a été vicaire au Mesnil-Esnard, curé du Mont-saint-Aignan et aumônier des lycées publics de Rouen (1989-1996), puis après 1996 abandonne ses charges curiales pour enseigner la théologie au séminaire d'Issy et à l'Institut Catholique de Paris (1996-99).

Il devient ensuite vicaire général de Rouen-nord (1999-2004), délégué diocésain pour les séminaristes (2001-7), est en 2004 vicaire épiscopal de Rouen et d'Elbeuf et curé de la cathédrale, et brièvement vicaire général du diocèse de Rouen en 2006-7 où il tente une énième réorganisation du diocèse, sous prétexte d'un déclin de la pratique, avant que les hauts-normands ne s'en débarrassent bien vite, en le refilant avec sa tête bien pleine, sa taille et toute sa science à Mgr Rouet qui avait besoin d'un auxiliaire pour son vaste diocèse. .

Nous avons traversé le grand diocèse de Poitiers qui englobe aussi les Deux-Sèvres, et partout, des églises romanes du Poitou au néogothique du Bressuirais, de la citadelle de Parthenay aux friches urbaines et industrielles de Montmorillon, de l'ancien arsenal de Châtellerault aux monumentales églises de Niort, tous ceux qui connaissaient Mgr Wintzer où en avaient entendu parler se réjouissent franchement de son départ, cette fois certain, après qu'il ait fait des pieds et des mains pour être nommé à Lyon ou Bordeaux, où personne n'en avait voulu – il aura finalement réuni et contenté ses ex-diocésains le jour même où il a annoncé son départ.

Même la Nouvelle République, dans un article intitulé "La messe d'après"– et qui affirme que c'est Mgr Leborgne, l'actuel évêque d'Arras, qui sera son successeur – s'affranchit quelque peu du très convenu ton laudateur quand un évêque part : « quand on le croisait dans un escalier, on ne savait pas s'il montait où il descendait, il était très prudent avant de prendre des positions », constate un fidèle cité par le journal. Trois autres, qui n'ont pas donné leur nom à la presse locale, sont « très content qu'il s'en aille. On en avait marre de ses sermons radicos-gauchos. Pour tout vous dire Monseigneur Wintzer n'était grand que par la taille ». Boum !


« Lui il part et nous on lui survit, c'est génial ! »

A quelques kilomètres de Cholet – dont on entraperçoit la skyline de barres des années 1970, époque où c'était une cité industrielle majeure du du textile et de la chaussure – le nord des Deux-Sèvres est quasiment une petite Vendée, ponctuée de haies, de clochers néogothiques et comme celle-ci située dans l'arrière-pays industriel de Nantes, à 100 kilomètres à peine.

Les yeux sur les flèches de la Trinité de Mauléon, un laïc engagé dans la paroisse soupire : « dans sa lettre, il dit que le diocèse lui a pressé tout le jus. En réalité, c'est Mgr Wintzer qui a pressuré le diocèse, fait fuir les vocations, vendu tout ce qu'il pouvait vendre – il voulait désacraliser des églises, il a fallu que les maires l'en empêchent ! Mais au moins, il part, et nous on lui survit, c'est génial ! Et ce n'était pas gagné. Mais pauvres bourguignons tout de même, ils ne l'ont pas mérité et ils vont en pleurer... »


« La crise du diocèse de Poitiers ne date pas d'aujourd'hui, mais Mgr Wintzer a tout accéléré

Dans la même commune – qui s'étend depuis les années 1970 sur huit autres villages, préfigurant les communes nouvelles à l'échelle des anciens cantons des Mauges voisines, un autre fidèle nuance. « La crise du diocèse de Poitiers remonte à loin. Tout vendre, ça ne date pas d'aujourd'hui – nous avions dans notre diocèse la seule basilique de France de saint Benoît Labre, dès 1884 à Marçay, qui fut désacralisée en 1962 et vendue, elle a servi de hangar, elle est tombée en ruines et ce sont des laïcs qui l'ont sauvée et l'ont restaurée [en 2012-16, c'est maintenant un lieu de mémoire du livre]

Déformer les prêtres au lieu de les former, ça ne date pas d'aujourd'hui – il y a le calamiteux centre théologique de Poitiers dont plusieurs piliers sont dans des situations canoniques ambigües – et tout le diocèse le sait, la maison des vocations qui a fermé en catastrophe, sous Mgr Rouet encore. Gérer n'importe comment, ça ne date pas d'aujourd'hui – et Mgr Wintzer a hérité de cette patate chaude qui l'a conduit à vendre à tours de bras – mais depuis qu'il est là, c'est comme le sablier, toutes les dérives n'ont fait que s'accélérer, les problèmes s'accumuler, les forces vives fuir et finalement il ne reste plus rien – en mai dernier [2023] suite à la baisse du casuel le diocèse exigeait des paroisses qu'elles louent les presbytères comme logements sociaux ou comme bureaux, quitte à devoir reloger les prêtres ! Et à chaque fois qu'il a bougé, il n'a fait qu'aggraver les choses. Et c'est aussi pour ça qu'on est tous très content qu'il parte ».


« Mgr Wintzer s'en va ? Non ?! C'est la nouvelle de l'année ! »

Beaucoup plus au sud, il est arrivé à Mgr Wintzer dans ses 12 ans d'épiscopat de se faire – rarement – inviter à dîner. Notamment quand il a fallu des salles à la communauté traditionnelle locale – que Mgr Wintzer tient particulièrement à fusiller avant de partir – pour le catéchisme. « Ah, des années après on s'en souvient toujours. Il a refusé de bénir la table, en faisant comprendre par un geste qu'on pouvait manger sans dire le bénédicité – venant d'un évêque, ça avait quand même surpris, il a été glacial tout le repas, et pour finir s'est levé en nous disant qu'on n'aura jamais nos salles tant qu'il sera évêque, ''et vous savez, je suis jeune !''. Vraiment l'un des types les plus imbuvables qu'on ait invité ».

D'ailleurs les fidèles ne croient pas qu'après douze ans de souffrance, Mgr Wintzer s'en aille martyriser un autre diocèse et d'autres fidèles. Sous la tour carrée d'une église du centre-ville de Poitiers, son départ provoque des cris de joie. « Mais Mgr Wintzer s'en va ? Non ! Mais c'est la nouvelle de l'année ! », s'écrient des fidèles. « Il part en laissant un champ de ruines, l'emprise territoriale de l'Eglise dans le centre de Poitiers n'est plus – il a vendu la grande maison diocésaine, il était déjà là [comme auxiliaire] quand le diocèse de Poitiers a fermé le lycée des Feuillants et l'a vendu [c'est maintenant la cité judiciaire] et les paroisses sont particulièrement décharnées – il reste des ilôts à la campagne, dans les Deux-Sèvres et pas que, qui donnent plus à la quête et au denier du culte que la paroisse du centre-ville de Poitiers, c'est dire ! Mais au moins il part, et on pourra peut-être reconstruire, un jour. »

Dans le sud des Deux-Sèvres, bien moins vendéen – et historiquement plus libre penseur – que le nord du département, les anciens communistes locaux se souviennent avec émotion de Mgr Rouet. « Il était comme nous, d'ailleurs il s'entendait très bien avec la libre pensée. Mais surtout, il avait le souci des petites gens, il discutait, il aimait bien manger – et une bonne table, ça peut réconcilier un restaurateur communiste et un évêque ! ». Quant à Mgr Wintzer ? Les visages se ferment. « Il ne tenait pas à nous connaître, et pour ainsi dire nous ne le connaissons pas. Et bon débarras ».

Il n'y a finalement que Golias pour lui tresser des lauriers – pas moins de quatre mitres (!) dans le trombinoscope de 2022-23. Comme une boussole détraquée qui indique le sud, Golias écrit sans rire que « Mgr Wintzer se bonifie avec le temps […] Dans le dernier portrait de pascal Wintzer, nous indiquions notre difficulté à sonder cette personnalité particulière, ondoyante, normande pour ainsi dire. l’archevêque de Poitiers est en effet prudentissime mais, le temps passant, il sort quelque peu des sentiers battus », avant de louer ses « tribunes dans la Croix » et sa propension à débiter des hérésies qui plaisent à Golias – en l'occurrence ses attaques contre le célibat sacerdotal.

« Une phrase de la première lettre aux Thessaloniciens citée par le pape Montini marque profondément pascal Wintzer : « N’éteignez pas l’Esprit ! » (5,19) », indique encore Golias d'un ton inhabituellement servile. « En l'occurrence, c'est son diocèse qu'il a éteint. Ou il a essayé », relève un laïc poitevin qui constate que « les cons ça ose tout. Il a tout fait pour faire fuir les jeunes prêtres, les vocations, qui étaient mal gérées déjà sous Mgr Rouet, ont été découragées par tous les moyens, et nous sommes aujourd'hui le cas rarissime d'un diocèse aux nombreuses vocations, nos deux départements de la Vienne et des Deux-Sèvres ont donné ces dernières années une dizaine de prêtres et une quinzaine de séminaristes, mais ils sont partout, sauf chez nous ! Il a beau jeu de parler de déclin et de désaveu alors qu'il a tout fait pour ! »


Personne ne regrettera sa grandeur

Dans le diocèse, une lettre ouverte d'un fidèle à Mgr Wintzer – comme un réponse à sa quasi lettre d'insultes à ses ex-fidèles, tourne dans les paroisses. Morceaux choisis :

. « Personne ne regrettera Sa Grandeur (il mesure près de 2m)…

En effet, quand ses fidèles lui écrivent, il ne daigne même pas répondre aux courriers (même recommandés), s’estimant au dessus du commun des mortels ! Outre le manque d’éducation, Monsieur Wintzer (exit le Monseigneur), n’a finalement aucun respect pour son prochain et ne leur porte que du mépris… Or, « tu aimeras ton prochain comme toi-même »…

Ses sermons insipides raviront certainement mieux que les poitevins, le parti Anglo-Bourguignon qui fit brûler Jeanne d’Arc à Rouen… ville natale de Sa Grandeur ! Ainsi, il se trouvera en meilleure compagnie…

En parlant de Jeanne d’Arc, Monsieur de Poitiers refusa en 2012 que l’archidiocèse de Poitiers –ville où la sainte martyre fut médicalement expertisée– organisa une manifestation publique en son hommage (l’année officielle des célébrations nationales, c’est un comble, surtout pour quelqu’un né à Rouen, là où elle fut brûlée vive !)… ce fut la FSSPX qui eut le plaisir d’y pourvoir… quel dommage !

Certes, il régularisera matériellement le déficit de l’archidiocèse… mais au prix de la vente d’une maison diocésaine pour laquelle pendant des années, lors des annonces officielles des quêtes dominicales, les fidèles de la Vienne et des Deux-Sèvres donnèrent de l’argent sans compter pour sa préservation et son entretien… C’est aussi au cours de cette période de 17 ans, où Monsieur Wintzer fut présent, que l'ancien prêtre B, aujourd'hui défroqué et en Inde, fit démanteler par des laïcs de la « communauté locale » à coups de haches des confessionnaux du XVIe siècle en l’église Sainte Radegonde de Poitiers… hélas la DRAC, avertie trop tard par la presse locale, n’a pas pu intervenir assez vite… l’affaire fut étouffée…

N’oublions pas aussi qu’il a appelé à voter Macron (favorable à euthanasie et la PMA)… en récompense il fut décoré quelque temps après de la Légion d’Honneur… franchement quel déshonneur pour un évêque d’avoir fait appel à voter pour un tel personnage !

Quid de son texte horrible qui laisse entendre que le célibat amène à la pédophilie… Pascal le « grand » (par la taille seulement) devrait aller faire un tour dans les procédures d’assises pour constater que la grande majorité des violeurs pédophiles sont des pères de familles mariés !

Plusieurs fidèles et victimes présents à la messe de « Journée de prière pour les personnes victimes de violences et agressions sexuelles et abus de pourvoir et de conscience au sein de l’Église » le 17 mars 2023 en l’église Saint Porchaire de Poitiers, ont été choqués par l’homélie de Monseigneur Wintzer dans laquelle il a affirmé qu’il fallait « écouter mais ne pas entendre les victimes »… oui, oui, ce sont les propos de Monseigneur ! Donc on écoute, mais finalement on se fiche de ce qu’ils disent ! Là-aussi, trouvez-vous que l’archevêque fait preuve de charité et d’amour de son prochain ?

Pascal Wintzer créa aussi les « nouvelles » paroisses du diocèse : des méga-paroisses dont certaines ont plus de 40 clochers ! Comment les malheureux prêtres qui y sont nommés peuvent-ils décemment y transmettre la Foi et connaître leurs ouailles dans un si grand territoire alors qu’ils sont nommés généralement que 6 ans ? Là aussi la théologie de l’enfouissement fait son œuvre grâce à Pascal Wintzer…

Venons-en à la liturgie que Monseigneur a vivement critiquée dans son message départ publié sur le site Internet du diocèse… elle est peut-être mieux que depuis les années 1970 comme il l’écrit, mais AUCUNE règle liturgique n’est respectée correctement dans les paroisses de forme ordinaire dans ce diocèse (même à la cathédrale…)… il ne faut donc s’étonner que la plupart des catholiques attachés à la liturgie font des kilomètres, allant ou dans des paroisses respectueuses du rituel avec de saints prêtres, ou vont à la messe sous la forme extraordinaire afin d’y trouver recueillement et sérénité.

Et nous en passons, tellement il y aurait à raconter… notamment sur les écrits publics de Pascal Wintzer invitant à vendre les églises de nos villages de campagne, qui sont l’âme même de la ruralité, et pour lesquelles certaines petites communes suent sang et eau pour les entretenir [en mars 2023 dans un énième livre, où il attaque de nouveau le célibat sacerdotal et affirme que les prêtres doivent être salariés par leurs paroisses – celles qui ne paieront pas n'auront pas de desservant, voilà tout – NRCO 8/3/2023]…Tout ceci est d’autant plus choquant dans un diocèse rural comme celui de Poitiers (certains maires ont même protesté dans la presse locale après cette annonce)… 

D’ailleurs, certains braves prêtres diocésains de toutes tendances (modernistes, comme traditionnels) n’ont même pas eu le droit à un article dans le journal local (la Nouvelle République du Centre-Ouest) faisant part d’un avis d’obsèques transmis par l’archidiocèse… sous couvert de ne pas appartenir à « la ligne Wintzer »… quel manque de respect pour ces hommes qui ont donné leur vie pour cette terre poitevine et sa christianisation !

Bref, les Poitevins et Pictaviens ne vont franchement pas le regretter.

Lors de son arrivée, beaucoup avaient mis de grands espoirs en lui, car il s’était rapproché –au tout début– des paroisses mises au ban du diocèse… mais hélas, il ne fut qu’une anguille, et un mauvais pasteur… donc, comme il l’écrit si justement dans la titulature de sa lettre d’adieu : « il nous est bon qu’il s’en aille »…

Prions néanmoins pour les malheureux Bourguignons qui ne vont franchement pas y gagner au change pendant les dix prochaines années et ce, jusqu’à la retraite de Monseigneur à l’âge de 75 ans… Leur diocèse perpétuera une théologie de l’enfouissement qui ne leur apportera hélas aucun fruit… »

Vraiment, pauvres habitants de l'Yonne, pauvres Sénonais, pauvres Maillotins, pauvres Auxerrois, pauvres Avallonnais, pauvres icaunais...Prions pour eux, qui vont supporter dix ans au moins celui qui postule vraiment pour la médaille d'or du pire évêque de France. Pourtant, vu son vrai bilan – celui qui ne figure ni dans les portraits laudateurs de Golias où transparaît une reconnaissance certaine, presque filiale, ni dans ses tribunes sur la Croix ou dans ses livres, l'Eglise aurait peut-être du le suspendre « pour raisons de santé » et s'abstenir de donner à ce fonctionnaire ecclésiastique calamiteux un autre diocèse à massacrer et d'autres fidèles à malmener.

A la CEF Mgr Wintzer s'occupe depuis des années du méconnu Observatoire Foi et Culture, qui se borne à donner des conseils de lecture et des critiques de cinéma – des films bien peu catholiques mais qui sont dans la ligne de la doxa – en voilà une idée de placard doré pour ces évêques « erreurs de casting », qui laisseront un champ de ruines à leur successeur et des cadavres dans tous les placards – nous y reviendrons, une sorte de Direction des Dons et des Legs chère à Courteline ! Et comme directeur, celui qui n'a réussi à ravir son diocèse que le jour de son départ, grand par la taille, les hérésies proférées et la nullité, Mgr Wintzer. 

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