Notre lettre 1166 publiée le 24 février 2025
LA CONCÉLÉBRATION
AVEC UNE PRÊTRESSE ANGLICANE :
L’ARBRE QUI CACHE LA FORÊT ?
LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 179ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME
Chers amis,
Dans nos « veilles » parisiennes, devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, dans le XIVe, le dimanche à 18h15, nous prions ces jours-ci pour la santé du pape François. Nous prions aussi, je dois le dire, pour que, l’ayant retrouvée, il prenne une retraite bien méritée…
Car nous sommes, depuis son motu proprio Traditionis custodes, les sans-abris de l’Église. Alors que des non-catholiques sont traités avec tous les honneurs et toutes les prévenances. Je voudrais à ce propos évoquer un événement liturgique parfaitement scandaleux : la participation à une concélébration catholique d’une prêtresse anglicane, au Brésil, le 9 février dernier. Cela se passait dans la cathédrale de Santo Antonio de l’archidiocèse de Chapecó, dans l’État de Santa Catarina, au sud du pays. Ce jour-là avait lieu une cérémonie pour fêter l’élévation du diocèse de Chapecó, créé en 1958, au rang d’archidiocèse.
La messe était présidée par l’évêque devenu archevêque, Dom Odelir José Magri. La messe a été concélébrée par environ 80 prêtres et 7 évêques de Santa Catarina, et aussi par Vivian Schwanke De Oliveira, ministresse de l’Église épiscopale anglicane du Brésil, IEAB, située à l’ouest de Santa Catarina. Les évêques étaient en chasuble blanche. Les prêtres en aube et étole blanche. La prêtresse est entrée dans le chœur en procession avec les prêtres catholiques, vêtue comme eux d’une aube, mais avec une étole bleue et non pas blanche, sans doute pour montrer qu’elle n’était qu’en « communion imparfaite ». Elle a tranquillement participé à la messe, selon toute vraisemblance à la consécration et très visiblement à la communion. La cérémonie était d’ailleurs plutôt classique. Les servants et servantes d’autel en surplis, certains et certaines en surplis de dentelle. Un certain nombre d’entre eux s’agenouillaient pieusement pour la consécration.
Pour que tout soit très clair, Mgr Odelir José Magri a parlé dans son homélie du sens œcuménique qu’avait la présence des autorités religieuses dans cette célébration en mentionnant la présence de la ministresse de l’IEAB et celle du pasteur de l’Église du Renouveau en Christ, lequel est resté quant à lui assis au deuxième rang de l’église avec les fidèles (il doit avoir une « communion imparfaite » moindre que la prêtresse anglicane, 30% pour lui, 40% pour elle). Les évêques et prêtres concélébrants approuvaient manifestement puisqu’ils ont participé à la messe sans aucune gêne.. Ces sept évêques brésiliens, quant à eux, n’avaient aucun scrupule à concélébrer avec une femme et de foi anglicane. De même que la nombreuse assistance, qui applaudissait pieusement aux moments opportuns et qui a participé en masse à la communion.
Bien entendu, rassurez-vous, comme le scandale a été immense grâce aux réseaux sociaux dans les milieux conservateurs, l’archevêque qui l’avait organisé, a publié une note dans laquelle il disait : « En référence à ce qui s’est passé lors de la messe solennelle pour l’installation de l’archevêché de Chapecó et de mon investiture en tant qu’archevêque métropolitain, nous vous informons que nous avons déjà communiqué à la nonciature apostolique au Brésil les circonstances de cet incident isolé de violation par inadvertance des normes liturgiques. » Par inadvertance ! L’archevêque ne manque pas d’air. Et bien entendu, le nonce a été satisfait de cette mise au point.
Or, l’Église catholique considère l’ordination des femmes comme nulle et non avenue (Ordinatio sacerdotalis). En outre, la concélébration avec des ministres qui ne sont pas « en pleine communion » avec l’Église catholique est interdite par le canon 908 du Code de Droit canonique de 1983, lequel est gentiment violé en un certain nombre d’occasions plus discrètes que celle de Chapecó. Mais cette énormité est en fait l’arbre qui cache la forêt. En effet, le même Code de Droit canonique, dans son canon 844, traduction juridique du décret conciliaire Unitatis redintegratio, n. 15, institue la possibilité d’une intercommunion sacramentelle avec les Églises séparées :
- Dans son paragraphe 3, il permet aux Orientaux séparés et autres membres d’Églises pourvues en sacrements valides, de recevoir l’eucharistie d’un prêtre catholique, dès lors qu’ils « le demandent de leur plein gré ».
- Et dans son paragraphe 4, en cas de « nécessité pressante » (celle où devait se trouver la prêtresse anglicane de Chapecó le 9 février) il permet aux autres chrétiens qui n’ont pas la « pleine communion » avec l’Église catholique de recevoir la communion eucharistique, « pourvu qu’ils manifestent la foi catholique » en ce sacrement.
C’est extrêmement troublant : des chrétiens séparés (on disait jadis des chrétiens schismatiques) peuvent comme tels, c’est-à-dire sans renier en rien leur rupture avec l’Église, recevoir ses sacrements et notamment celui qui signifie le plus fortement la communion avec le Christ et son Épouse, celui de la Sainte Eucharistie. Cette étrange possibilité est en fait fondée sur le n. 3 du décret sur l’œcuménisme de Vatican II, Unitatis redintegratios, qui considère que ceux qui croient au Christ et ont reçu le baptême se trouvent « dans une certaine communion, bien qu’imparfaite » avec l’Église catholique. Jusque-là, on disait que la communion avec le Christ et son Église – c’est tout un – ne se divisait pas : on était ou on était pas en communion avec le Christ.
La prêtresse anglicane est donc, selon les nouvelles normes, une catholique « imparfaite ». Alors que nous, attachés à la messe traditionnelles, nous sommes, comme je le disais en commençant, dans une autre catégorie de catholiques, celle des sans-abris. Comme ces membres de la famille dont on a honte, qui sentent mauvais.
Echos de Veille : Un jeune homme passant dans la rue s'adresse à nous " La messe traditionnelle c'est l'avenir de l'Eglise. Je suis irlandais , un pays qui sombre aujourd'hui dans le paganisme de la faute d'un clergé devenu hérétique qui est responsable des abus qui éloignent les fidèles de l'Eglise. Je connais moins la situation en France mais je soupçonne qu'elle n'est pas meilleure"
En union de prière et d’amitié,
Christian Marquant
CONCELEBRATION WITH AN ANGLICAN “PRIESTESS”:
THE TREE THAT HIDES THE FOREST
179th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS
FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS
IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS
These days, during our Parisian “vigils” in front of the offices of the archdiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday to Friday, from 1:00 p.m. to 1:30 p.m., at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, Wednesdays at 5:00 p.m., in front of Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, Sundays at 6:15 p.m., we pray for the health of Pope Francis. We also pray, I must say, that, having recovered his health, he may take a well-deserved retirement...
Because we are, after his motu proprio Traditionis custodes, the homeless of the Church. Whereas non-Catholics are treated with all honours and the utmost consideration. In this regard, I would like to mention a recent and extremely scandalous liturgical event: the participation in a Catholic concelebration of an Anglican “priestess” in Brazil on February 9. It took place in the Cathedral of Santo Antonio of the Archdiocese of Chapecó, in the state of Santa Catarina, in the south of the country. On that day, a mass was celebrated to mark the elevation of the diocese of Chapecó, created in 1958, to the rank of archdiocese.
The Mass was presided over by the bishop, now archbishop, Dom Odelir José Magri. The Mass was concelebrated by about 80 priests and 7 bishops of Santa Catarina, and also by Vivian Schwanke De Oliveira, minister of the Anglican Episcopal Church of Brazil, IEAB, located in the west of Santa Catarina. The bishops wore white chasubles. The priests had white albs and stoles. The “priestess” entered the choir in procession with the Catholic priests, dressed like them in an alb, but with a blue stole and not a white one… no doubt to show that she was only in “imperfect communion”. She calmly participated in the mass, everything indicates that she also participated in the consecration, and she very ostensibly took part in the communion. The ceremony was quite classical. The altar boys in surplices, some with lace. Many of them knelt devoutly for the consecration.
To make everything very clear, Mgr. Odelir José Magri spoke in his homily of the ecumenical sense of the presence of the religious authorities at this celebration, mentioning the presence of the minister of the IEAB and that of the pastor of the Church of the Renewal in Christ, who remained seated in the second row of the church with the faithful (he must have a more “imperfect communion” than the Anglican “priestess”: only 30% for him, and 40% for her?...). The concelebrating bishops and priests clearly approved what was happening, as they participated in the Mass without any reluctance or discomfort. These seven Brazilian bishops, for their part, had no qualms about concelebrating with a woman of the Anglican faith. The same applies to the large congregation present on that day, which applauded piously at the appropriate moments, and many of them received communion.
Of course, there is no need to worry, because, as the scandal was immense thanks to social networks in conservative circles, the archbishop who organized it published a note in which he said: "In reference to what happened during the solemn Mass on occasion of the installation of the archdiocese of Chapecó and my investiture as its metropolitan archbishop, I may inform you that we have already communicated to the apostolic nunciature in Brazil the circumstances of this isolated incident of inadvertent violation of the liturgical norms. " It was unintentional!” There can be no doubt that the archbishop does not lack nerve nor audacity... And of course, for the nuncio this explanation seemed to be enough.
However, the Catholic Church considers the ordination of women null (Ordinatio sacerdotalis). In addition, concelebration with ministers who are not "in full communion" with the Catholic Church is prohibited by canon 908 of the 1983 Code of Canon Law, which is subtly violated on several occasions, even it in a manner somewhat more discreet than that of Chapecó. But the enormity that happened there is in reality the tree that hides the forest. In fact, the same Code of Canon Law, in its canon 844, a legal translation of the conciliar decree Unitatis redintegratio, n. 15, establishes the possibility of sacramental intercommunion with separated Churches:
- In its section 3, it allows separated Orientals and other members of Churches provided with valid sacraments to receive the Eucharist from a Catholic priest, provided that they " they seek such on their own accord."
- And in its section 4, in case of "grave necessity" (which, no doubt, was the case of this Anglican "priestess" of Chapecó on February 9) it allows other Christians who do not have "full communion" with the Catholic Church to receive Eucharistic communion, " provided that they manifest Catholic faith" in respect to this sacrament.
All this is extremely disturbing: separated Christians (who once were called schismatic Christians) can, as such, that is to say without in any way denying their rupture with the Church, receive its sacraments and in particular the one which most strongly signifies communion with Christ and his Bride, that of the Holy Eucharist. This strange possibility is actually based on n. 3 of the decree on ecumenism of Vatican II, Unitatis redintegratio, which considers that those who believe in Christ and have received baptism are “in a certain communion, albeit imperfect” with the Catholic Church. Until then it was said that communion with Christ and with his Church – it is a whole – was not divisible: one was or was not in communion with Christ.
The Anglican “priestess” is therefore, according to the new criteria, an “imperfect” Catholic. While, as I said at the beginning, we who are attached to the traditional Mass, are in another category of Catholics, that of the homeless. Like those relatives of whom we are ashamed and who smell bad.
Echoes of the Vigils: A young man passing by on the street decides to speak with us: "The traditional mass is the future of the Church. I am Irish, a country that is sinking into paganism today because of a clergy that has become heretical and is responsible for the abuses which drive the faithful away from the Church. I am not fully aware about the situation in France, but I suspect that it is not better."
CONCELEBRAZIONE CON UNA “SACERDOTESSA” ANGLICANA:
L'ALBERO CHE NASCONDE LA FORESTA
179ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA
PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE
DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI
Durante le nostre “veglie” parigine davanti alla sede dell’arcidiocesi, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30, a Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, il mercoledì alle 17:00, davanti a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, la domenica alle 18:15, preghiamo in questi giorni per la salute di Papa Francesco. Ma preghiamo anche, lo devo dire, affinché, una volta recuperato, possa godersi una meritata pensione...
Perché noi siamo, dopo il motu proprio Traditionis custodes, i senzatetto della Chiesa. Mentre i non cattolici sono trattati con tutti gli onori. A questo proposito, vorrei menzionare un recente fatto liturgico del tutto scandaloso: la partecipazione di una “sacerdotessa” anglicana a una concelebrazione cattolica in Brasile, il 9 febbraio. È accaduto nella cattedrale di Santo Antonio dell'arcidiocesi di Chapecó, nello stato di Santa Catarina, nel sud del Paese. L’occasione di questa messa quel giorno era l'elevazione della diocesi di Chapecó, creata nel 1958, al rango di arcidiocesi.
La messa è stata presieduta dal vescovo, ora arcivescovo, Dom Odelir José Magri, e fu concelebrata da circa 80 sacerdoti e 7 vescovi di Santa Catarina, nonché da Vivian Schwanke De Oliveira, ministro della Chiesa episcopale anglicana del Brasile, IEAB, situata nella parte occidentale di Santa Catarina. I vescovi indossavano casule bianche. I sacerdoti camici e stole bianche. La “sacerdotessa” entrò in processione nel coro con i sacerdoti cattolici, vestita come loro con un camice, ma con una stola azzurra invece che bianca… senza dubbio per mostrare che era solo in “comunione imperfetta”. Ha partecipato alla messa come se niente fosse, tutto indica che ha partecipato anche alla consacrazione, e in modo abbastanza ostensivo alla comunione. La cerimonia si svolse in maniera piuttosto classica. I chierichetti con le cotte, alcune addirittura con pizzo, e molti di loro si inginocchiarono devotamente per la consacrazione.
Per rendere tutto molto chiaro, mons. Odelir José Magri ha parlato nella sua omelia del significato ecumenico della presenza delle autorità religiose a questa celebrazione, facendo cenno alla presenza del ministro dell'IEAB e del pastore della Chiesa del Rinnovamento in Cristo, che è rimasto seduto nella seconda fila della chiesa tra i fedeli (si vede che deve avere una “comunione imperfetta” minore della “sacerdotessa” anglicana: 30% per lui, 40% per lei?...). I vescovi e i sacerdoti concelebranti approvarono chiaramente questa decisione, poiché parteciparono alla messa senza alcuna riluttanza o disagio. Questi sette vescovi brasiliani non hanno avuto dunque alcun remore a concelebrare con una donna di fede anglicana. Lo stesso si può dire della numerosa congregazione, che applaudì piamente nei momenti opportuni e partecipò in massa alla comunione.
Naturalmente, non c'è alcun bisogno di preoccuparsi, perché, dinanzi all’enorme scandalo che emerse grazie alle reti sociali negli ambienti conservatori, l'arcivescovo che lo ha organizzato decise di pubblicare una nota in cui si dice: "In riferimento a quanto accaduto durante la solenne messa di installazione dell'arcidiocesi di Chapecó e della mia investitura come arcivescovo metropolita, vi informiamo che abbiamo già comunicato alla nunziatura apostolica in Brasile le circostanze di questo isolato incidente di violazione inavvertita delle norme liturgiche". Non l’hanno fatto apposta! Non vi è dubbio che l'arcivescovo non manca di ardimento... E naturalmente, per il nunzio questa spiegazione è stata sufficiente.
Tuttavia, la Chiesa cattolica ritiene nulla l'ordinazione delle donne (Ordinatio sacerdotalis). Inoltre, la concelebrazione con ministri che non sono “in piena comunione” con la Chiesa cattolica è proibita dal canone 908 del Codice di Diritto Canonico del 1983, violato in modo sottile in diverse occasioni, sebbene in modo più discreto di quanto non accadde a Chapecó. Ma l’enormità che successe lì è in realtà l'albero che nasconde la foresta. Infatti, lo stesso Codice di Diritto Canonico, al can. 844, traduzione legale del decreto conciliare Unitatis redintegratio, n. 15, stabilisce la possibilità dell'intercomunione sacramentale con le Chiese separate:
- Nel paragrafo 3, esso consente ai separati orientali e agli altri membri di Chiese fornite di sacramenti validi di ricevere l'Eucaristia da un sacerdote cattolico, a condizione che "li richiedano spontaneamente ".
- E nella sezione 4, in caso di "grave necessità" (che, come si sa, è stato il caso della "sacerdotessa" anglicana di Chapecó il 9 febbraio), consente ad altri cristiani che non hanno "piena comunione" con la Chiesa cattolica di ricevere la comunione eucaristica, " purché manifestino”, circa questo sacramento, “la fede cattolica”.
Tutto ciò è estremamente inquietante: i cristiani separati (già chiamati cristiani scismatici) possono, in quanto tali, cioè senza in alcun modo negare la loro rottura con la Chiesa, ricevere i suoi sacramenti e in particolare quello che significa più fortemente la comunione con Cristo e la sua Sposa, quello della Santa Eucaristia. Questa strana possibilità si basa in realtà sul n. 3 del decreto conciliare sull’ecumenismo, Unitatis redintegratio, che considera che quanti credono in Cristo e hanno ricevuto il battesimo sono “in una certa comunione, anche se imperfetta” con la Chiesa cattolica. Fino ad allora si diceva che la comunione con Cristo e con la sua Chiesa – è un tutto uno – non era divisa: si era in comunione con Cristo o non si era.
La “sacerdotessa” anglicana è quindi, secondo i nuovi criteri, una cattolica “imperfetta”. Mentre, come dicevo all'inizio, noi che siamo legati alla Messa tradizionale, apparteniamo a un'altra categoria di cattolici, quella dei senzatetto. Come quei parenti di cui ci vergogniamo e che puzzano.
Echi delle vigilie: Un giovane che passa per strada ci dice: "La messa tradizionale è il futuro della Chiesa. Io sono irlandese, un paese che oggi sprofonda nel paganesimo a causa di un clero diventato eretico e responsabile degli abusi che allontanano i fedeli dalla Chiesa. So meno della situazione in Francia, ma sospetto che non sia migliore".
CONCELEBRACIÓN CON UNA SACERDOTISA ANGLICANA:
EL ÁRBOL QUE ESCONDE EL BOSQUE
SEMANA 179: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES
EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL
DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS
En nuestras «vigilias» parisinas, frente a las oficinas del arzobispado, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13:00 a 13:30 horas, en Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, los miércoles a las 17:00 horas, frente a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, los domingos a las 18:15 horas, rezamos estos días por la salud del Papa Francisco. También rezamos, debo decirlo, para que, habiéndola recuperado, pueda tomar una jubilación merecida...
Porque somos, desde su motu proprio Traditionis Custodes, los sin techo de la Iglesia. Mientras que los no católicos son tratados con todos los honores y consideración. A este respecto, quisiera mencionar un acontecimiento litúrgico totalmente escandaloso: la participación en una concelebración católica de una «sacerdotisa» anglicana en Brasil el 9 de febrero. Ocurrió en la Catedral de Santo Antonio de la Archidiócesis de Chapecó, en el estado de Santa Catarina, sur del país. Ese día se realizó una ceremonia para celebrar la elevación de la diócesis de Chapecó, creada en 1958, al rango de archidiócesis.
La misa fue presidida por el obispo, ahora arzobispo, Dom Odelir José Magri. La misa fue concelebrada por alrededor de 80 sacerdotes y 7 obispos de Santa Catarina, y también por Vivian Schwanke De Oliveira, ministra de la Iglesia Episcopal Anglicana de Brasil, IEAB, ubicada en el oeste de Santa Catarina. Los obispos llevaban casullas blancas. Los sacerdotes iban con alba y estola blanca. La «sacerdotisa» entró en procesión con los sacerdotes católicos al coro, vestida como ellos con alba, pero con estola azul y no blanca … sin duda para demostrar que sólo estaba en «comunión imperfecta». Participó tranquilamente en la misa, todo indica que también en la consagración y muy visiblemente en la comunión. La ceremonia fue bastante clásica. Los monaguillos con sobrepellices, algunos con sobrepellices de encaje. Muchos de ellos se arrodillaron devotamente para la consagración.
Para dejar todo muy claro, Mons. Odelir José Magri habló en su homilía del sentido ecuménico de la presencia de las autoridades religiosas en esta celebración, mencionando la presencia del ministro de la IEAB y la del pastor de la Iglesia de la Renovación en Cristo, quien permaneció sentado en la segunda fila de la iglesia con los fieles (debe tener una «comunión imperfecta» menor que la «sacerdotisa anglicana»: ¿un 30% para él, un 40% para ella?...). Los obispos y sacerdotes concelebrantes lo aprobaron claramente, pues participaron en la misa sin ningún tipo de reticencia o enojo. Estos siete obispos brasileños, por su parte, no tuvieron reparos en concelebrar con una mujer de fe anglicana. Lo mismo hizo la numerosa congregación, que aplaudió píamente en los momentos oportunos y participó en masa en la comunión.
Por supuesto, no hay que apurarse, pues como debido a las redes sociales, el escándalo fue inmenso en los círculos conservadores, el arzobispo organizador publicó una nota en la que decía: «En referencia a lo ocurrido durante la misa solemne de instalación del arzobispado de Chapecó y mi investidura como arzobispo metropolitano, les informamos que ya hemos comunicado a la nunciatura apostólica en Brasil las circunstancias de este incidente aislado de violación inadvertida de las normas litúrgicas.» ¡Fue sin querer! No hay duda, al arzobispo no le falta atrevimiento… Y desde luego, para el nuncio esta aclaración, esta explicación fue suficiente.
Sin embargo, la Iglesia Católica considera nula la ordenación de mujeres (Ordinatio sacerdotalis). Además, la concelebración con ministros que no estén «en plena comunión» con la Iglesia Católica está prohibida por el canon 908 del Código de Derecho Canónico de 1983, violado sutilmente en varias ocasiones más discretas que la de Chapecó. Pero esta enormidad es en realidad el árbol que esconde el bosque. De hecho, el mismo Código de Derecho Canónico, en su canon 844, traducción jurídica del decreto conciliar Unitatis redintegratio, n.º 15, establece la posibilidad de la intercomunión sacramental con las Iglesias separadas:
- En su apartado 3, permite a los orientales separados y a los demás miembros de Iglesias provistas de sacramentos válidos recibir la Eucaristía de un sacerdote católico, siempre que «los piden espontáneamente».
- Y en su apartado 4, en caso de «necesidad grave» (en la que se encontraba, por supuesto, la «sacerdotisa» anglicana de Chapecó el 9 de febrero) permite que otros cristianos que no tengan «comunión plena» con la Iglesia Católica reciban la comunión eucarística, «con tal de que profesen la fe católica» respecto a este sacramento.
Esto es sumamente inquietante: los cristianos separados (antes llamados cristianos cismáticos) pueden, como tales, es decir sin negar de ningún modo su ruptura con la Iglesia, recibir sus sacramentos y en particular aquel que significa más fuertemente la comunión con Cristo y su Esposa, el de la Sagrada Eucaristía. Esta extraña posibilidad se basa en realidad en el n.º 3 del decreto sobre el ecumenismo del Vaticano II, Unitatis redintegratio, que considera que quienes creen en Cristo y han recibido el bautismo están «en cierta comunión, aunque imperfecta» con la Iglesia católica. Hasta entonces se decía que la comunión con Cristo y con su Iglesia –es todo uno– no estaba dividida: se estaba o no se estaba en comunión con Cristo.
La «sacerdotisa» anglicana es pues, según los nuevos criterios, una católica «imperfecta». Mientras que nosotros, fieles de la Misa tradicional, estamos, como decía al principio, en otra categoría de católicos, la de los sin techo. Como esos familiares de los que nos avergonzamos y que huelen mal.
Ecos de las Vigilias: Un joven que pasa por la calle nos habla: «La misa tradicional es el futuro de la Iglesia. Soy irlandés, un país que se hunde hoy en el paganismo por culpa de un clero que se ha vuelto herético y es responsable de los abusos que alejan a los fieles de la Iglesia. Conozco menos la situación en Francia, pero sospecho que no es mejor».
FEIER MIT EINER ANGLIKANISCHEN „PRIESTERIN“:
DER BAUM, DER DEN WALD VERBORGT
179. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE
FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE
VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT
Während unserer Pariser Mahnwachen vor dem Büro des Erzbischofs, 10, rue du Cloître-Notre-Dame, Montag bis Freitag, 13.00 bis 13.30 Uhr, in Saint-Georges de La Villette, 114, Avenue Simon Bolivar, mittwochs um 17.00 Uhr, vor Notre-Dame du Travail, 59, rue Vercingétorix, sonntags um 18.15 Uhr, beten wir in diesen Tagen für die Gesundheit von Papst Franziskus. Wir beten auch, muss ich sagen, dafür, dass er, nachdem er seine Krankheit wiedererlangt hat, in den wohlverdienten Ruhestand gehen kann …
Denn wir sind gemäß dem Motu proprio Traditionis custodes die Obdachlosen der Kirche. Während Nichtkatholiken mit aller Ehre und Rücksicht behandelt werden. In diesem Zusammenhang möchte ich ein völlig skandalöses liturgisches Ereignis erwähnen: die Teilnahme einer anglikanischen „Priesterin“ an einer katholischen Konzelebration in Brasilien am 9. Februar. Es geschah in der Kathedrale Santo Antonio der Erzdiözese Chapecó im Bundesstaat Santa Catarina im Süden des Landes. An diesem Tag fand eine Zeremonie zur Feier der Erhebung der 1958 gegründeten Diözese Chapecó zum Erzbistum statt.
Der Messe vorstand der heutige Bischof und Erzbischof Dom Odelir José Magri. An der Messe nahmen rund 80 Priester und sieben Bischöfe von Santa Catarina teil, sowie Vivian Schwanke De Oliveira, Minister der Anglikanischen Episkopalkirche von Brasilien (IEAB) im Westen von Santa Catarina. Die Bischöfe trugen weiße Messgewänder. Die Priester trugen Alben und weiße Stolen. Die „Priesterin“ betrat den Chor in einer Prozession mit den katholischen Priestern, wie diese mit einer Albe gekleidet, allerdings mit einer blauen und nicht einer weißen Stola … zweifellos um zu zeigen, dass sie nur in „unvollkommener Kommunion“ war. Er nahm ruhig an der Messe teil, alles deutet darauf hin, dass er auch an der Konsekration und sehr sichtbar an der Kommunion teilnahm. Die Zeremonie war ziemlich klassisch. Die Messdiener mit Chorhemden, manche mit Spitzenchorhemden. Viele von ihnen knieten andächtig zur Weihe nieder.
Um alles ganz deutlich zu machen, sprach Msgr. Odelir José Magri in seiner Predigt über die ökumenische Bedeutung der Anwesenheit religiöser Autoritäten bei dieser Feier und erwähnte die Anwesenheit des Ministers der IEAB und des Pastors der Kirche der Erneuerung in Christus, der mit den Gläubigen in der zweiten Reihe der Kirche saß (er muss eine geringere „unvollkommene Kommunion“ haben als die „anglikanische Priesterin“: 30 % für ihn, 40 % für sie?...). Die konzelebrierenden Bischöfe und Priester billigten dies offensichtlich, da sie ohne Widerwillen oder Unbehagen an der Messe teilnahmen. Diese sieben brasilianischen Bischöfe hatten kein Problem damit, gemeinsam mit einer Frau anglikanischen Glaubens zu feiern. Dasselbe gilt auch für die große Versammlung der Gläubigen, die bei passenden Gelegenheiten fromm Beifall spendet und in großer Zahl an der Kommunion teilnimmt.
Natürlich besteht kein Grund zur Eile, denn da der Skandal dank der sozialen Netzwerke in konservativen Kreisen immens war, veröffentlichte der Erzbischof, der ihn organisiert hatte, eine Notiz, in der es hieß: „In Bezug auf die Geschehnisse während der feierlichen Messe zur Amtseinführung des Erzbischofs Chapecó und meiner Investitur als Metropolitanerzbischof teilen wir Ihnen mit, dass wir der Apostolischen Nuntiatur in Brasilien bereits die Umstände dieses Einzelfalls einer unbeabsichtigten Verletzung liturgischer Normen mitgeteilt haben.“ Es war unbeabsichtigt! Dem Erzbischof mangelt es nicht an Kühnheit … Und natürlich war dem Nuntius diese Klarstellung, diese Erklärung ausreichend.
Die katholische Kirche betrachtet die Priesterweihe von Frauen allerdings als ungültig (Ordinatio sacerdotalis). Darüber hinaus ist die Konzelebration mit Geistlichen, die nicht „in voller Gemeinschaft“ mit der katholischen Kirche stehen, durch Kanon 908 des Codex des kanonischen Rechts von 1983 verboten. Dieser Paragraph wird bei mehreren Gelegenheiten auf subtilere Weise verletzt, und zwar auf diskretere Weise als im Fall Chapecó. Doch dieser schwerwiegende Vorfall ist letztlich der Baum, hinter dem sich der Wald verbirgt. Tatsächlich stellt der Codex des kanonischen Rechts selbst in Kanon 844 eine juristische Übersetzung des Konzilsdekrets Unitatis redintegratio Nr. dar. 15, legt die Möglichkeit der sakramentalen Interkommunion mit getrennten Kirchen fest:
- In Abschnitt 3 wird es getrennten Osteuropäern und anderen Mitgliedern von Kirchen, die mit gültigen Sakramenten versorgt sind, gestattet, die Eucharistie von einem katholischen Priester zu empfangen, sofern sie „diese von sich aus darum bitten“.
- Und in Abschnitt 4 wird wenn es eine „schwere Notlage“ gibt (in der sich am 9. Februar die anglikanische „Priesterin“ von Chapecó zweifellos befand) anderen Christen, die nicht in „voller Gemeinschaft“ mit der katholischen Kirche stehen, gestattet, die eucharistische Kommunion zu empfangen, „sofern sie“ in Bezug auf dieses Sakrament „den katholischen Glauben bekunden“.
Das ist äußerst beunruhigend: Getrennte Christen (früher als schismatische Christen bezeichnet) können als solche, das heißt, ohne ihren Bruch mit der Kirche in irgendeiner Weise zu leugnen, deren Sakramente empfangen, insbesondere das Sakrament der Heiligen Eucharistie, das die Gemeinschaft mit Christus und seiner Braut am stärksten zum Ausdruck bringt. Diese seltsame Möglichkeit basiert tatsächlich auf n. 3 des Ökumenismusdekrets des Zweiten Vatikanischen Konzils, Unitatis redintegratio, besagt, dass diejenigen, die an Christus glauben und die Taufe empfangen haben, „in einer gewissen, wenn auch unvollkommenen Gemeinschaft“ mit der katholischen Kirche stehen. Bis dahin hieß es, die Gemeinschaft mit Christus und mit seiner Kirche – das ist ein Ganzes – sei nicht geteilt: Man stehe in Gemeinschaft mit Christus oder man stehe nicht in Gemeinschaft mit Christus.
Die anglikanische „Priesterin“ ist daher nach den neuen Kriterien eine „unvollkommene“ Katholikin. Während wir, die wir der traditionellen Messe verbunden sind, wie ich eingangs sagte, einer anderen Kategorie von Katholiken angehören, nämlich der der Obdachlosen. Wie jene Verwandten, für die wir uns schämen und die schlecht riechen.
Echos der Mahnwachen: Ein junger Mann, der auf der Straße vorbeigeht, sagt uns: „Die traditionelle Messe ist die Zukunft der Kirche. Ich bin Ire, ein Land, das heute im Heidentum versinkt, weil der Klerus ketzerisch geworden ist und für die Missbräuche verantwortlich ist, die die Gläubigen von der Kirche abbringen. Ich weiß weniger über die Situation in Frankreich, aber ich vermute, dass es dort nicht besser ist.“
CONCELEBRAÇÃO COM UMA “SACERDOTISA” ANGLICANA:
A ÁRVORE QUE ESCONDE A FLORESTA
179ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES
PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL
DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS
Durante as nossas “vigílias” parisienses em frente da sede da arquidiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de segunda a sexta-feira, das 13h00 às 13h30, em Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, quartas-feiras às 17h00, e diante de Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, domingos às 15, estamos a rezar nestes dias pela saúde do Papa Francisco. E rezamos também, cabe dizê-lo, para que, uma vez recuperado, possa ter uma merecida jubilação...
Porque sabemos bem que, depois do motu proprio Traditionis custodes, somo os sem-abrigo da Igreja. Ao passo que os não católicos são tratados com todas as honras e mesuras. A este propósito, gostaria de referir um acontecimento litúrgico recente e extremamente escandaloso: a participação numa concelebração católica de uma “sacerdotisa” anglicana no Brasil, no dia 9 de Fevereiro. Aconteceu na Catedral de Santo António da Arquidiocese de Chapecó, no estado de Santa Catarina, no Sul do País. A ocasião foi a elevação da diocese de Chapecó, criada em 1958, à categoria de arquidiocese.
A missa foi presidida pelo bispo, asagora arcebispo, Dom Odelir José Magri, e concelebrada por cerca de 80 sacerdotes e 7 bispos de Santa Catarina, e ainda, pasme-se, Vivian Schwanke De Oliveira, ministra da Igreja Episcopal Anglicana do Brasil, IEAB, localizada no Oeste catarinense. Os bispos envergavam casulas brancas e os sacerdotes, alvas e estolas brancas. A “sacerdotisa” entrou no coro em procissão com os sacerdotes católicos, vestida como eles com uma alva, mas com uma estola azul e não branca… sem dúvida para mostrar que estava apenas em “comunhão imperfeita”. Participou tranquilamente na missa, como se nada fosse, tudo indica que participou também na consagração, e foi ostensivo que participou na comunhão. A cerimónia foi até bastante clássica. Os acólitos com sobrepelizes, algumas até com renda, e muitos deles ajoelharam-se devotamente para a consagração.
A fim de que não houvesse dúvidas, Dom Odelir José Magri falou na sua homilia do significado ecuménico da presença de autoridades religiosas nesta celebração, mencionando a presença da ministra da IEAB e a do pastor da Igreja da Renovação Cristã, que permaneceu sentado na segunda fila da igreja entre os fiéis (já se vê que deve ter uma “comunhão imperfeita” menor que a da “sacerdotisa” anglicana: 30% para ele, 40% para ela?...). Não restaram dúvidas de que os bispos e os sacerdotes concelebrantes aprovaram tudo isto, pois participaram na missa sem qualquer relutância ou desconforto. Estes sete bispos brasileiros, de facto, não tiveram quaisquer escrúpulos em concelebrar com uma mulher de fé anglicana. O mesmo se pode dizer da vasta assembleia de fiéis, que aplaudiu piedosamente nos momentos oportunos e participou em massa na comunhão.
Claro que não carece que nos alarmemos, pois, diante do grande escândalo suscitado nos meios conservadores graças às redes sociais, o arcebispo que organizou a missa publicou esta nota em que se lê: "Em referência ao ocorrido durante a missa solene de Instalação da Arquidiocese de Chapecó e de minha tomada de posse como arcebispo metropolitano, informamos que já comunicamos à Nunciatura Apostólica no Brasil sobre as circunstâncias deste incidente isolado de inadvertida violação das normas litúrgicas". “Inadvertida”! Afinal, foi sem querer! Não haja dúvida que ao arcebispo não falta atrevimento... E claro que, para o núncio, esta explicação bastou.
No entanto, a Igreja Católica considera a ordenação de mulheres nula e sem efeito (Ordinatio sacerdotalis). Além disso, a concelebração com ministros que não estejam “em plena comunhão” com a Igreja Católica é proibida pelo cânone 908 do Código de Direito Canónico de 1983, que é subtilmente violado em diversas ocasiões, ainda que de modo mais discreto do que em Chapecó. Mas a enormidade que aí aconteceu é, na verdade, a árvore que esconde a floresta. Na verdade, o próprio Código de Direito Canónico, no seu cânone 844, tradução jurídica do decreto conciliar Unitatis redintegratio, n. 15º, estabelece a possibilidade de intercomunhão sacramental com igrejas separadas:
- No seu artigo 3º, permite que os orientais separados e outros membros de Igrejas providas de sacramentos válidos recebam a Eucaristia de um sacerdote católico, se eles o “pedirem espontaneamente".
- E no seu artigo 4º, em caso de " necessidade grave " (e claro que, naturalmente, era numa dessas necessidades que se encontrava a "sacerdotisa" anglicana de Chapecó a 9 de Fevereiro) permite que outros cristãos que não tenham "plena comunhão" com a Igreja Católica recebam a comunhão eucarística, "contanto que manifestem a fé católica” acerca desse sacramento.
Tudo isto é extremamente preocupante: os cristãos separados (outrora chamados de cristãos cismáticos), enquanto tal, isto é, sem negar de forma alguma a sua ruptura com a Igreja, podem receber os seus sacramentos e, em particular, aquele que mais fortemente significa a comunhão com Cristo e a sua Esposa, a Sagrada Eucaristia. Esta estranha possibilidade baseia-se, na verdade, no n. 3 do decreto do Vaticano II sobre o ecumenismo, Unitatis redintegratio, que considera que aqueles que acreditam em Cristo e receberam o baptismo estão “numa certa comunhão, embora imperfeita” com a Igreja Católica. Até então dizia-se que a comunhão com Cristo e com a sua Igreja – ambos são um todo uno – não se podia dividir: ou se estava-se em comunhão com Cristo ou não se estava.
A “sacerdotisa” anglicana é, pois, segundo os novos critérios, uma católica “imperfeita”, “não plena”. Já nós que estamos ligados à missa tradicional, , como disse no início, estamos noutra categoria de católicos, a dos sem-abrigo. Como aqueles parentes de quem se tem vergonha e que cheiram mal.
Ecos das Vigílias: Um jovem que passava na rua diz-nos: "A missa tradicional é o futuro da Igreja. Eu sou irlandês, um país que está hoje a afundar-se no paganismo por causa de um clero que se tornou herético e é responsável pelos abusos que afastam os fiéis da Igreja. Estou menos a par da situação em França, mas suspeito que não seja melhor."